BRUSTALISME, TOURS DU MONDE.

Pendant la période du pont du mois de mai, la galerie ajuste ses horaires comme suit : ouverture de l'exposition le lundi 6 mai et le mardi 7 mai de 12h à 19h. Fermée le mercredi 8 et le jeudi 9 mai, ouverture le vendredi 10 mai de 12h à 19h, puis fermée le samedi 11 et le dimanche 12 mai. Ensuite, la galerie sera ouverte du lundi au vendredi de 12h à 19h.

La galerie 54 Dunkerque et le studio SpacePlay présente l'exposition "Brutalisme, Tours du Monde”.

Une exposition mettant en valeur les propositions brutes et puissantes de l'architecture Brutaliste à travers la miniaturisation de 9 bâtiments du monde réalisés par le studio Britannique Spaceplay. L'exposition se déroulera du 25 avril au mois de juin 2024.

Nakagin Capsule Tower. Architecte : Kishō Kurokawa. Construction : 1970-1972. Utilisation : Bureaux et Résidences Tokyo, Japon.

La tour Genex, Hauteur : 118 m, Date d'ouverture : 1980, Étages : 36 Style architectural : Brutalisme, Date d'achèvement : 1979; il y a 45 ans, Pays : Belgrade, Architecte : Mihajlo Mitrović. Photos: Spaceplay.

L'exposition gratuite promet une exploration multidimensionnelle du brutalisme à travers des sculptures miniatures en béton méticuleusement conçues par le studio SpacePlay simulant 9 bâtiments brutalistes. À l'aide de loupes, les visiteurs découvriront des interprétations évocatrices de ce mouvement l'architectural.

Points forts de l'exposition : Des ateliers* seront organisés à partir du mois de mai pour les enfants de 5 à 10 ans afin de plonger pleinement dans l'esprit de Spaceplay et du Brutalisme, permettant ainsi à la créativité de se connecter avec l'art en moulant et en créant soi-même un bâtiment brutaliste.

Les Choux de Créteil ont été spécialement édités pour cette occasion et sont disponibles en 50 exemplaires. Ils mesurent 10 cm de hauteur, pèsent 100 g, et comportent une base en liège signée Spaceplay X 54 Dunkerque.

 *Ateliers limités à 6 enfants âgés de 5 à 10 ans, au tarif de 20€ pour une heure d’atelier. Le mardi soir et Samedi et dimanche

Le brutalisme s’est imposé dans l'architecture au milieu du XXe siècle, plus précisément dans les années 1950 et 1960, en réaction au mouvement moderniste. Il se caractérise par un design austère de l'architecture fonctionnaliste, utilisant le béton et l'acier. Le terme "brutalisme" vient du français "béton brut", soulignant l'utilisation du béton brut, une caractéristique majeure des installations brutalistes. L'audace, le béton brut et l'abstraction sont quelques-unes des caractéristiques distinctives de ces structures massives et forteresses, détaillées avec des surfaces rugueuses, inachevées et des formes géométriques.

Le brutalisme repose sur l'idée que l'architecture doit être centrée sur la société, honnête et dépouillée dans sa conception, et fonctionnelle dans son utilisation, en priorisant les besoins et les intérêts de la population. Il rejette les styles précédents en dénudant l'esthétique et en la transformant en une expression brute et franche, tant dans les matériaux que dans les méthodes de construction. Ce style est souvent associé à des idéologies utopiques sociétales.

Outre ses qualités esthétiques, le brutalisme reflète souvent des idéaux sociaux et politiques. De nombreuses structures brutalistes ont été construites en tant que bâtiments publics, bureaux gouvernementaux, institutions éducatives ou projets de logements sociaux. Les intentions derrière ces constructions étaient de servir les masses et de promouvoir des idéologies équitables, ce qui conférait aux conceptions brutalistes une apparence forte et monumentale, symbolisant le pouvoir et l'unité.

Ces bâtiments, à la fois attirants et complexes, suscitent des sentiments mitigés quant à leur idéologie. Si l'architecture brutaliste crée des structures imposantes qui servent de rappels durables de la force et de l'unité, elle peut également être interprétée comme une représentation de l'autoritarisme et du contrôle, renforçant les sentiments d'aliénation et de séparation dans les environnements métropolitains. L’image du brutalisme évolue et malgré sa réputation controversée, il laisse une empreinte significative sur le monde.

L’exposition "Brutalisme, Tours du Monde" explore sous une forme miniature et séduisante différents bâtiments emblématiques présents dans de nombreux pays, à travers le monde : le Royaume-Uni, la France, les États-Unis, les pays du bloc de l’Est, Asie et l'Australie. Plusieurs contributeurs clés à cette évolution Brutaliste comprennent Le Corbusier, Alison et Peter Smithson, Paul Rudolph et Marcel Breuer, qui ont agi en tant que pionniers dans son expansion.

Cette mise en perspective soulèvera sans doute une controverse avec pour objectif de poser des questions ambitieuses : la perception de la beauté et de la laideur est-elle absolue ou subjective, et dans quelle mesure notre culture, nos expériences personnelles et nos normes sociales influencent-elles cette perception ? Évoque-t-il le bonheur ou le détruit-il ? Est-il une expression artistique authentique ou une forme d'architecture fonctionnelle dénuée d'âme ? De nombreux bâtiments brutalistes ont été préservés comme monuments architecturaux, tandis que d'autres ont été démolis ou sont tombés en désuétude. Quelle que soit l'opinion formulée, le brutalisme incarne l'esprit moderniste et la quête de conceptions fonctionnelles, honnêtes et socialement conscientes à travers le pouvoir. Nous sommes ravis d'inviter à découvrir cette exposition surprenant et à partager cette expérience unique avec leur public. 

"Brutalisme, Tours du Monde » vous invite à reconsidérer les perspectives du brutalisme et à apprécier son impact sur le paysage urbain et l'imagination artistique. Que vous soyez un passionné chevronné ou que vous découvriez le brutalisme pour la première fois en famille, cette exposition gratuite promet d'inspirer, aussi bien les grands que les petits.

L'exposition sera ouverte au public du 25 avril au mois de juin à 54 Dunkerque, située au 54 Rue de Dunkerque, 75009 Paris.

Pour plus d'informations, veuillez hello@54dunkerque.com