Matrice

Catalogue

 
 

Né à Milan le 08/04/1998. 

Inscrite à l’école d’art du  Liceo Artistico L. Fontana di Arese à milan Maria  obtient un diplôme d'Art Figuratif en 2017. La même année, elle poursuit ses études à l'Académie des Beaux-Arts de Carrare et obtient le diplôme académique de niveau I en 2021, avec mention en sculpture.

Au cours de sa résidence à Carrare, elle développe sa technique sur le support du marbre et de la pierre dure. Un éventail de compétences et d'intérêts multidisciplinaires qui vont de la modélisation 3D aux investigations anthropologiques, culturelles et psychosociales.

De 2019 à 2021, elle rentre dans l'atelier d'art "Ponte di Ferro" à Carrare. Une association entre artistes où elle a l'opportunité de travailler sur des projets plus personnel et aussi d’entrer en contact avec des artistes d'horizons différents. Dans ce contexte sont nées des collaborations, comme celle avec Marco Petrasch qui a conduit à la création de l'œuvre "OVO II". Pendant la même période, Maria fait partie du collectif 31, né à Carrare en 2018. 

 
Maria Chiara Re exposition Matrice au 54 Dunkerque

OVOII

Les fragments de marbre sculptés n'ont pas été découpés. Il s'agit de déchets/de restes aux formes douces, érodées par le temps et les frottements naturels parmi eux dans les carrières. La pierre sert de simple support, elle devient la partie négative de l'œuvre. Maria cherche à conserver son aspect originel. Pas question de la déformer en s’inspirant d'un autre objet. La pierre devient sa propre matrice et guide spontanément l’artiste. Ce qui est ostensible évoque des excavations continues, sorte d’érosion et de circonvolution aléatoire. Les nervures sont creusées de plus en plus profondément, exigeant toujours plus de minutie, de patience au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Chaque pièce demande entre 6 mois et 1 an de travail, car Maria façonne ses pièces jour après jour comme des journaux intimes. Ils témoignent de ses états d'âme et traduisent ses émotions personnelles.

“L'érosion est dictée par mon état. Un croquis préparatoire n'est pas nécessaire, car il serait en contradiction avec mon écriture spontanée. Les traces sculptées, rides indélébiles, témoignent du temps passé et évoquent pour moi, même des années après, un ressenti intime que j'ai voulu exprimer. Plus, la pièce est creusée plus le marbre devient cassant et fragile”.

Des dessins seront également présentés.