GRANDE SURFACE. Ivan Le Pays.

 
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EXPOSITION GRANDE SURFACE TERMINÉE.

Né à Nantes en 1992, Ivan le Pays vit et travaille à Paris.

Depuis sa plus tendre enfance, il dessine dans ses cahiers des villes imaginaires. 

Ses premières recherches architecturales s’affranchissent rapidement des règles de la perspective. En étudiant le chinois pendant 7 ans, il s’initie à la calligraphie. Comme celle des idéogrammes, la ligne devient un langage qui lui permet de formuler sa vision géométrique du monde. En 2014, son attraction pour les mégalopoles se concrétise lorsqu’il part à l’université des Beaux-Arts de Shanghai suivre le master Anthropology and Design. Sur place, il organise plusieurs expositions collectives dans des espaces transitoires (un immeuble en construction, un hall d’hôtel, un appartement vide). La pratique du tatouage lui permet alors de confronter les formes de l’architecture avec celles du corps, les lignes rigides de la ville deviennent sur la peau des courbes sensuelles.

En 2016, de retour de Chine, il s’installe à Paris pour travailler aux côtés du créateur Jean-Charles de Castelbajac. Il se lance parallèlement dans l’auto édition de deux ouvrages: Tatouage Sauvage (128 pages) et Tattoo Postcard (320 pages) dans lesquels il présente ses expériences de tatouages. Passant du design industriel au monde de l’art, de la calligraphie au tatouage, de la photographie au dessin, Ivan Le Pays poursuit un processus créatif qu’il exprime sur différents supports, utilisant la ligne comme clef de voûte de ses travaux. Il est aujourd’hui résident aux Ateliers Wonder/Fortin à Clichy.

Louise Nevelson, Body Isek Kingelez, Freddy Mamani, Mondrian, Franz Kline, Mirò, Daniel Buren sont autant de références qui permettent de comprendre où se situe l’artiste.

La ligne est omniprésente.Fascinante par sa simplicité et aussi son ambiguïté, elle est sans doute la clé de voûte du travail d’Ivan. Derrière les références présentées ci-dessus, Ivan nous livre un peu plus d’informations sur ce qui motive son approche artistique. Un amoncellement d’intentions entre architecture, typographie, recyclage, design et mysticisme.

Fragile ou robuste, rigide ou sinueuse, évocatrice ou abstraite, harmonieuse ou violente la ligne s'arrête avec le geste de l’artiste et renaît en quête d’absolu. Pour cette exposition, la ligne ne sera pas droite mais courbe car inspirée par des dizaines de packaging alimentaires collectionnés, aux paysages fantasmés et grossiers ou parmi ses propres photographies de paysages et d'architectures récoltées au fil de nombreux voyages.

Cette exposition marque une période de transition dans le travail de l'artiste, passant de la surface au volume. Ces deux dimensions font écho à ses recherches précédentes sur l’architecture et ses paysages minimalistes. Ivan entreprend alors un travail introspectif et revient aux premiers jeux de son enfance: la construction de villes imaginaires. 

Au rythme de ses déambulations parisiennes, il amasse des encombrants et autres emballages inspirants, les démontes pour en extraire des formes, qu’il réintégre ensuite dans ses sculptures. 

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« L’artiste est un produit de la société, la ville est un reflet de l’humanité: détruire et reconstruire ».

C’est avec une certaine dose d’ironie que l’artiste parodie un monde de l’art spéculatif auquel il tente d’appartenir. 

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Journal intime d’un quotidien paradoxal, Ivan, intervient en peinture sur ses propres tickets de caisses comme pour se disculper de les avoir consommé, et nous invite à un remboursement en les achetant au prix de leurs valeurs faciales. 

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